Côte d’Ivoire : Quand le manque de formation menace nos aliments

En Côte d’Ivoire, beaucoup d’aliments comme le poisson et la viande sont exposés pour la vente donc à la merci des mouches, donc soumis à des maladies graves.
Le manque de chaînes du froid et le manque de formation des vendeurs, producteurs et transporteurs. Cela nuit à la santé des consommateurs et fait perdre de l’argent à tout le monde. De nombreux aliments comme le poisson, la viande, le lait, les fruits ou les légumes doivent être bien conservés pour rester bons à consommer. Pour cela, il faut des conservations avec des congélateurs, des camions frigorifiques, une bonne chaîne du froid.
Malheureusement, dans beaucoup de régions du pays, ces équipements manquent. De plus, les personnes qui travaillent dans la vente ou le transport de ces produits ne sont souvent pas bien formées. Cela cause beaucoup de pertes et met en danger la santé des populations. Un grand manque d’équipements de conservation dans les marchés, les petits commerces ou les villages, il est difficile de garder les aliments frais.
Il n’y a pas assez de réfrigérateurs ou de congélateurs. Dans certaines zones rurales, il n’y a même pas d’électricité pour faire fonctionner ces appareils. Résultat : les aliments se gâtent très vite, surtout quand il fait chaud.
Une chaîne du froid presque inexistante
Le transport des produits frais est un autre grand problème. Souvent, le poisson, la viande ou les produits laitiers sont transportés sans camion réfrigéré. Parfois, on les met dans de simples seaux ou sacs, sans glace. Quand les aliments arrivent au marché, ils sont déjà abîmés. Cela favorise les maladies comme la diarrhée ou les intoxications alimentaires.
Des acteurs mal Formés
Beaucoup de vendeurs, pêcheurs, agriculteurs ou transporteurs n’ont pas reçu de formation pour bien conserver les aliments. Ils ne savent pas toujours à quelle température garder un produit, ni comment bien nettoyer les outils ou respecter les règles d’hygiène. Ce manque d’encadrement aggrave les pertes et augmente les risques pour les consommateurs.
Des conséquences graves pour tous
Ces problèmes causent beaucoup de gaspillage. Les producteurs perdent leurs récoltes, les commerçants perdent de l’argent, et les clients tombent malades. C’est toute l’économie locale qui en souffre. En plus, les aliments pourris sont souvent jetés, ce qui est aussi un problème pour l’environnement.
Pour améliorer la situation, il faut investir dans de meilleures infrastructures de conservation : plus de chambres froides et de camions frigorifiques. Il faut aussi former les acteurs locaux pour qu’ils sachent comment bien manipuler et conserver les aliments. C’est un travail important pour garantir la sécurité alimentaire, protéger la santé des populations et réduire les pertes économiques.
La Côte d’Ivoire a tout à gagner en renforçant ces efforts.
Trésor beda
