Le vendredi 25 juillet 2025, une séance de renforcement des capacités s’est tenue dans la salle de la préfecture de Ferkessédougou. Cette rencontre visait à outiller les autorités administratives de la région du Tchologo, les forces de sécurité, les ONG, ainsi que les organisations de la société civile.

De nombreuses personnalités ont pris part à cet événement, notamment Jules Clarence Sory, chef du bureau de la DAARA (Direction d’Aide et d’Assistance aux Réfugiés et Apatrides), et Sory Jean-Pierre, préfet de la région du Tchologo.

Dans son intervention, le préfet a souligné que la région du Tchologo occupe une position stratégique, tant par sa situation géographique que par la vision du gouvernement. Selon lui, cette importance stratégique se manifeste à travers plusieurs activités déployées dans la zone, mais également à travers des projets et missions conduits par le gouvernement ou ses partenaires.>

« Tout cela est mis en œuvre pour sécuriser durablement notre zone, afin de permettre à nos populations de vivre en paix et de travailler sereinement, dans le but de bénéficier pleinement des efforts qu’elles fournissent au quotidien », a-t-il déclaré.

Par ailleurs, Évariste Delagoulé, chef du bureau du HCR basé à Bouna, a présenté les principes de la protection internationale et rappelé le mandat du HCR, l’agence des Nations Unies pour les réfugiés en visioconférence.

L’atelier poursuivait plusieurs objectifs essentiels, à savoir :

Vulgariser et faire connaître la loi ivoirienne sur l’asile, en particulier le statut des réfugiés ; Expliquer les notions de réfugié telles que définies par les Conventions de Genève et de l’OUA ; Souligner l’existence des demandeurs d’asile dans la région du Tchologo ; Permettre une meilleure compréhension des droits fondamentaux des réfugiés, notamment la liberté de circulation, ainsi que de leurs devoirs ; Clarifier les notions d’inclusion, de cessation et d’exclusion du statut de réfugié ; Mettre en lumière l’importance de la preuve d’enregistrement biométrique des demandeurs d’asile et Enfin, présenter les mandats respectifs de la DAARA et du HCR.

Ainsi, cette session de renforcement des capacités marque une étape importante dans la sensibilisation et la mobilisation des acteurs locaux autour de la protection des réfugiés et de la gestion des flux migratoires dans la région.

Trésor Béda