• 16 juillet 2025
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#ACTUALITÉ

L’intelligence artificielle au service de la cohésion sociale dans le nord de la Côte d’Ivoire

Ce vendredi 4 juillet 2025, s’est tenue à la préfecture de Ferkessédougou une séance d’échange portant sur la prise en compte de l’intelligence artificielle dans les initiatives du PNUD dans le nord de la Côte d’Ivoire.Tout d’abord, Tape Laba, secrétaire général 1 de préfecture, représentant le préfet de la région du Tchologo, Jean-Pierre Sory, a souhaité la bienvenue à la délégation du PNUD.

Ensuite, Olivier Cayenne, secrétaire général au PNUD, a déclaré : « Le PNUD appuie un certain nombre d’activités du gouvernement et des collectivités, et la cohésion sociale est une priorité, notamment à travers les activités génératrices de revenus. Mais aussi, nous soutenons tous les mécanismes de prévention et de gestion amicale des conflits, en particulier pour les membres de la Cellule Civilo Militaire (CCM).

Dans ce cadre, nous avons voulu voir comment les nouvelles technologies dont on entend beaucoup parler mais qui peuvent sembler complexes pourraient concrètement aider.

Par exemple, nous avons rencontré une association de femmes productrices de beurre de karité pour explorer des pistes dans la commercialisation. De manière plus large, nous souhaitons comprendre comment, dans toutes les initiatives que vous menez au niveau régional, nous pouvons modestement apporter notre appui. »

Par la suite, Prisca Brou, experte en technologie, a précisé : « Ce que nous voulons, c’est collecter les pratiques que vous avez déjà en matière de prévention de conflits, d’alerte précoce, de gestion de la communication et de l’information. Autrement dit, comment circule l’information entre vous ?

Lorsqu’une crise ou un conflit est sur le point d’éclater, comment traitez-vous l’information et quels outils utilisez-vous pour la gérer ?En particulier, comment utilisez-vous les téléphones ou les nouvelles technologies pour diffuser rapidement une information et apaiser une population exposée à une rumeur ou à une fausse information ? »

Enfin, Madame Stéphanie Assi Durand, fondatrice de start-up technologique et consultante en intelligence artificielle pour le compte des Nations Unies, a souligné : « Le but de cette mission était de rencontrer les acteurs clés impliqués dans la prévention des conflits et les systèmes d’alerte, et de voir comment nous pouvions maximiser ou, du moins, accélérer leurs activités, les rendre plus performantes grâce aux nouvelles technologies.Certes, l’intelligence artificielle est perçue comme un couteau à double tranchant : elle peut faire beaucoup de bien, mais aussi du mal, tout dépend de la personne qui la manipule.

Cependant, dans l’intérêt de l’ensemble de la population, il existe aujourd’hui de nombreuses avancées qui peuvent véritablement améliorer le quotidien de bon nombre de personnes. »

À l’issue de cette rencontre, une formation sur l’intelligence artificielle sera très prochainement proposée aux acteurs concernés.

Trésor Béda

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