• 16 juillet 2025
  • 30 Degree
  • New Yourk
#ACTUALITÉ

REHABILITATION DES INFRASTRUCTURES HYDRAULIQUES A LA FRONTIERE BURKINA FASO-COTE D’IVOIRE : UN PAS DECISIF POUR LA PAIX ET LA COHESION SOCIALE

Les 10 et 11 février 2025, à Ouangolodougou, s’est tenu un atelier de validation des infrastructures hydrauliques dans le cadre du projet d’Appui à la Gouvernance Inclusive des Ressources Naturelles pour la Prévention des Conflits à la Frontière Burkina Faso-Côte d’Ivoire (AGIP).

Ce projet, mis en œuvre par INDIGO CI et son partenaire INTERPEACE avec le soutien financier de la fondation PATRIP, a pour ambition de résoudre les conflits d’usage liés aux ressources naturelles et particulièrement la ressource en eau. Après plusieurs mois d’échanges avec les communautés des 02 localités de mise en œuvre du projet et après une étude de faisabilité technique et financière, cet atelier avait pour objet de présenter aux communautés et aux autorités locales les résultats de cette étude de faisabilité des infrastructures à réhabiliter qui ont été préalablement identifiées par les communautés des sous-préfectures de Ouarga (Toumoukoro) et Zanapledougou (Kaouara).

À l’issue des études de faisabilité techniques et financières, il a été décidé de réhabiliter les digues des retenues d’eau et petits barrages situés à Ouarga et Zanapledougou et l’aménagement d’un périmètre maraicher pour un montant global de 142.659.193 FCFA. Les communautés ont exprimé leur gratitude à INDIGO CI et INTERPEACE, soulignant que ces infrastructures permettront d’apporter une réponse, à la crise de l’eau qui touche leur région.

Le sous-préfet de Toumoukoro a quant à lui salué l’initiative, rappelant que cette réhabilitation offrira aux populations l’opportunité de mener des activités telles que l’agriculture, la pêche et l’élevage tout au long de l’année, renforçant ainsi leur autonomie financière.

La DNAGEPPA a, pour sa part, rappelé l’importance de ces retenues d’eau pour soutenir l’agriculture locale et accroître la résilience des communautés face aux effets du changement climatique.Plusieurs participants ont pris part à cet atelier notamment les autorités administratives (sous-préfets de Kaouara et de Toumoukoro), des représentants des directions départementales des ressources animales et halieutiques, des eaux et forêts, de l’agriculture, ainsi que de la direction de la Nutrition Animale et de la Gestion des Espaces Pastoraux (DENAGEPPA), des pêcheurs et aquaculteurs, ainsi que des noyaux des collectifs citoyens et les notables des deux localités concernées.

Après cette étape de validation des infrastructures, le projet AGIP procèdera au recrutement des entreprises pour la réhabilitation des ouvrages.

Ce projet, qui vise à promouvoir la stabilisation, la résilience et la coopération transfrontalière, reste un pilier important pour la prévention des conflits violents dans cette zone frontalière.

REHABILITATION DES INFRASTRUCTURES HYDRAULIQUES A LA FRONTIERE BURKINA FASO-COTE D’IVOIRE : UN PAS DECISIF POUR LA PAIX ET LA COHESION SOCIALE

Lancement du SARA 2025 : Un événement

Leave a comment

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *