Dans l’imaginaire collectif, la mère est le pilier du foyer : une présence chaleureuse, une force discrète mais essentielle. Pourtant, la réalité est plus nuancée. Toutes les femmes ne méritent pas forcément d’être célébrées en ce jour.

Certaines rêvent de maternité, et lorsque ce rêve devient réalité, elles abandonnent à la première difficulté. Leurs enfants se retrouvent livrés à eux-mêmes, vulnérables, souvent exposés aux dangers de la rue et aux hommes sans scrupules.

Combien d’enfants sont devenus aujourd’hui des « rebelles », des autoritaires, des prostituées ou des délinquants simplement parce qu’ils ont manqué d’amour, d’attention, de protection ?

Un passé douloureux qui hante encore de nombreuses femmes et hommes, marquant leur vie à jamais. Les séquelles de cette souffrance sont profondes et difficiles à effacer.

Des jeunes filles sont aujourd’hui jetées dehors, livrées à elles-mêmes, contraintes de se vendre pour nourrir leur famille. Un fardeau trop lourd pour des épaules trop jeunes.

À toutes celles et ceux qui endossent les rôles de mère et de père à la fois, qui se battent pour offrir un avenir meilleur à leurs enfants, qui éduquent avec amour et inculquent des valeurs malgré les difficultés : que Dieu veille sur vous et bénisse vos enfants.

Avec du courage et de la persévérance, vos enfants vous sortiront un jour de ces épreuves.

Être une mère, c’est aussi être un modèle. Un exemple de réussite, de force, de résilience.

Chères femmes, chères futures mères : un enfant est un engagement à long terme. Lorsque vous choisissez de donner la vie, assumez pleinement cette responsabilité – éduquez, soutenez, soignez, aimez, même dans l’adversité.

Bonne fête des mères à toutes celles et ceux qui le méritent.

La vie est un combat, et vous êtes les véritables combattants.

Trésor Béda